Pour découvrir les joyaux que cache la voûte céleste, la force des yeux n’est pas toujours suffisante. L’aide des instruments astronomiques leur sera précieuse pour percer les mystères de l’Univers. Mais quels sont donc les secrets de ces merveilles d’ingénierie ?
Les éléments optiques
Vous l’avez sans doute remarqué, quand vous regardez un objet avec une loupe, celui-ci paraît plus grand. Les lunettes astronomiques utilisent à peu près le même principe. Grâce à leurs lentilles, elles augmentent la taille apparente ainsi que la luminosité des corps célestes. Pour réaliser cette prouesse, ces dispositifs ont besoin de 2 lentilles, à savoir un objectif et un oculaire. Ces derniers sont situés de part et d’autre de la lunette pour former un tube fermé. Avec ce système simple, mais ingénieux, il est plus facile de manier cet instrument astronomique. Les télescopes quant à eux, ne sont généralement pas munis de lentilles. À la place, ils ont des miroirs. D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’on les appelle des réflecteurs. Ces matériels sont en tout dotés de 2 miroirs, mais s’ils ont un renvoi de coudée intégré, on en compte 3. La première se place toujours au fond du tube, tandis que le second est à l’avant de l’appareil.
Les montures
Évidemment, pour soutenir une lunette astronomique ou un télescope, vous ne pouvez pas compter sur la force de vos bras. En plus de peser lourd, ce genre d’instrument n’offrira pas de bonne image s’il est instable. C’est, entre autres, pour cette raison que l’on a créé les montures. En guise de support, vous aurez le choix entre 3 montures, à savoir la monture azimutale, la monture altazimutale et la monture équatoriale. Composée d’un simple trépied, la monture azimutale est la plus basique. Aussi bien les lunettes astronomiques que certains télescopes trouveront leur place sur ces équipements. Le seul problème, c’est qu’il est nécessaire de le régler souvent et manuellement afin de pouvoir suivre un corps céleste. Pour pallier ce désagrément, le support peut être est doté d’un moteur de guidage. Dans ce cas, la monture est appelée altazimutale. Bien que pratique, cette monture a sa limite de performance. Elle est capable de suivre les objets célestes automatiquement que pendant un court instant. Par contre, pour une monture équatoriale, ce n’est pas un souci. Si celle-ci est correctement réglée, elle peut suivre un corps céleste indéfiniment.
Quelques équipements supplémentaires
Pour parfaire une observation, un instrument astronomique et une monture ne suffisent pas toujours. Parfois, vous aurez besoin de quelques équipements supplémentaires. Un renvoi de coudée vous sera, par exemple, bien utile si vous voulez regarder au zénith avec des télescopes de Cassegrain. Comme l’oculaire de ces réflecteurs est situé à l’arrière, normalement, il faudrait que vous vous allongiez pour pointer le télescope à la verticale. Le renvoi de coudée vous évitera cette position inconfortable. Grâce à son miroir ou son prisme, il renvoie l’image à l’angle droit. Ce système vous permettra de rester debout ou du moins assis lors de vos observations. Mis à part cela, en magasin, vous trouverez des filtres colorés. Ces accessoires n’ont en aucun cas pour rôle de donner des teintes aux images, mais de mettre en exergue des éléments que l’on ne peut pas observer avec la lumière blanche. D’ailleurs, pour bien voir la Grande Tache rouge de Jupiter, il est nécessaire d’avoir un filtre bleu ciel ou cyan.